Le Conseil Economique et Social (ECOSOC) est l’un des 6 organes principaux des Nations Unies, fondé en 1945. Il est dédié au développement durable et ses trois piliers principaux, qui sont économique, social et environnemental. Cette année à MUN, les délégués se focaliseront sur les questions de reconstruction et développement durable dans les zones post-conflit et en voie de développement.
Lorsqu’un pays sort d’un conflit, son infrastructure est détruite, ses institutions sont chancelantes voire inexistantes, et sa population se trouve dans des situations souvent extrêmement précaires. Il faut donc restaurer la stabilité économique et sociale dans les zones post-conflit. Ceci doit permettre à la population de reprendre une vie normale, mais aussi d’éviter la zone de replonger dans un nouveau conflit. Pendant les débats, les délégués doivent considérer le trauma dont souffre une grande partie de la population et les divisions socio-économiques et ethniques qui divisent encore la population, pour apporter une stabilité et une sécurité politique, économique, sociale et judiciaire. L’investissement de temps, de personnel expert et Casques Bleus, ainsi que le financement des économies renaissantes constitueront le centre des discussions des délégués.
Les pays en développement, dans leur course à la croissance, ne doivent pas négliger l’importance de rechercher la durabilité.
Pour atteindre les objectifs onusiens de développement durable (ODD), il faut donc mobiliser les engagements mondiaux en faveur du développement durable dans les pays en développement. Pour ceci, comme pour tout, il y a trois secteurs principaux à considérer : social, économique et environnemental. Dans un contexte de changement accéléré, où les emplois vont changer de nature dû à l’essor de la technologie, et d'augmentation de la population, notamment en Asie et en Afrique, la question du développement durable prend encore plus d’importance : comment faire face à ces changements de manière durable? Pour répondre à cette question complexe, les délégués vont devoir prendre en compte les acteurs multiples des échanges globalisés modernes : les gouvernements, les investisseurs privés, le secteur R&D (Recherche et Développement), les ONG (Organisation Non Gouvernementales), et la population générale.
​
ECRIT PAR: Emma KUHNEN