La modification génétique, une technologie d’avenir ?
L’Homme cherche, de plus en plus, à vivre longtemps et à avoir la meilleure vie possible. L’éclosion des nouvelles technologies a permis de grandes avancées dans la médecine avec, par exemple, le transhumanisme, courant de pensée selon lequel les capacités de l'être humain pourraient augmenter grâce au progrès scientifique et technique. Les membres du comité 4 ont fait une résolution sur une autre avancée médicale : la modification génétique. Pendant ce débat, nous avons eu le plaisir d'accueillir des élèves du lycée français de Dakar.
Tout d’abord, demandons-nous ce qu’est la modification génétique. C’est le fait de modifier le contenu génétique d’un organisme en supprimant, en ajoutant, ou en substituant de l’ADN.
Tout d’abord, intéressons-nous aux gènes. C’est au début du XXe siècle que l’on comprend, grâce aux travaux de Mendel et de Morgan, que l'hérédité est due à des fragments du chromosome, appelées gènes. Dans les années 50, des scientifiques (Watson, Crick et R.Franklin) mettent en évidence la structure à double hélice de l’ADN. Les décennies suivantes, d’autres découvertes ont suivi dont celle des enzymes de restriction, ces protéines capables de découper spécifiquement des segments l’ADN. Cela permet la création des premiers OGM. On peut par exemple citer la création d’une bactérie productrice d’insuline humaine en 1978 . Cette dernière fut la première utilisation commerciale de la modification génétique en 1982. En 1982, le premier animal génétiquement modifié naît : c’est une souris géante à laquelle le gène de l'hormone de croissance du rat a été transféré. En 2018, deux jumelles chinoises sont nées avec une mutation génétique censée les préserver du VIH, introduite grâce au processus enzymatique CRISPR-Cas9. Cette naissance a mis en évidence le manque de réglementation internationale sur la modification génétique et les différentes utilisations de cette technologie selon les états.
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C’est avec l’objectif de créer une résolution encadrant la modification génétique que les délégués des différentes nations se sont réunis durant trois séances sous la présidence de Morgan Dawson et de Jordan Mbock. La première séance fut l’occasion de faire connaissance avec les différentes délégations. La seconde fut la phase de lobbying : les présidents créèrent deux breakout rooms où chaque pays donna son avis et sa position sur le sujet. A la fin de la séance, le produit des discussions et des clauses a été une résolution fructueuse et la Chine se porta volontaire pour être le porte-parole. La troisième et dernière séance fut la phase de débat : les délégués commencèrent par apposer des amendements sur la résolution puis la Chine fit un discours. Suite à cela, le comité débattit les différents amendements soumis par les délégations. Enfin, le comité passa au vote de la résolution accompagné des trois discours en faveur de la modification génétique: de la Chine, de la Russie et du Royaume-Uni.
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Ces séances ont permis de créer une résolution indulgente envers la modification génétique chez l’homme mais qui l’encadre en mettant en avant la protection animale et en interdisant jusqu’à nouvel ordre toute modification génétique germinale soit somatique et clonage de l’être humain.
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Ecrit par Victor Ammari
