Le débat du Comité IA & Éthique sur le déploiement de l’Intelligence Artificielle à l’internationale.
Qu’a trouvé le comité 3 pour pouvoir exploiter le potentiel de l’IA (intelligence artificielle) tout en respectant des principes éthiques et moraux?
Avec le développement de l’IA ces dernières années, on peut se demander comment utiliser cet avancement majeur en respectant la vie privée et la sécurité des individus.
Cette question s’est posée dans le comité 3 lors des séances avec les élèves de Dakar, plus précisément avec la problématique “Les implications au niveau éthique du déploiement des technologies d’Intelligence Artificielle pour la communauté internationale”. Les délégués ont persévéré pour finalement s’accorder sur une résolution offrant une politique plutôt favorable à l’IA même si assez conservatrice, en gardant en tête ses dangers et inconvénients.
Pendant la première séance, séparés en break-out rooms par les Chairs Galileo Grey et Sofie Hulsebosch (avec d’un côté Espagne, Arabie Saoudite, Japon, Inde et Allemagne et de l’autre États-Unis, France, Chine, Ghana et Russie) nos courageux délégués ont fait preuve d'une concentration et d'un dévouement remarquables pour proposer des clauses fascinantes lors du lobbying. Nous avons été témoins d'échanges complexes, laissant présager un débat intéressant…
Au cours de la deuxième séance, les délégués ont débattu une résolution consciente des “aspects avantageux”, de la “croissance exponentielle'' de l’IA ces dernières années, mais aussi des “inquiétudes de la population quant aux conséquences potentielles” de son “application à grande échelle” . Dans leurs clauses, ils ont pris en compte de nombreux thèmes comme la surveillance, la justice, les campagnes et les programmes internationaux d’éducation concernant l’IA, l’entraide entre les pays, l’emploi et la responsabilité des créateurs d’IA en cas de problème. Le débat a été particulièrement animé au moment de débattre sur l’utilisation d'IA “en faveur de la justice”. Avec une confrontation Franco-Russe au sujet des dérives de l’IA , un désaccord entre délégations ayant observé dans leur pays de nombreux bénéfices pour la justice et d’autres trouvant la chose peu éthique. L’amendement pour supprimer la clause ne passe finalement pas, classant la résolution comme propice à l’utilisation de l’IA contre le crime.
Comme expliqué par le Japon, la résolution est un bon début pour présenter aux pays des manières de s’adapter au développement de l’intelligence artificielle à l’international.
La résolution est passée avec une majorité! Nous avons admiré la coopération et gagné de l’expérience dans une ambiance chaleureuse, les délégués échangeant souvent rires et sourires!
Ecrit par Eloise, Joseph et Danni